Le commerce de Pont de l'Arche
Mais enfin, dans quel pays vit-on ?
Lors des Vœux à la population l e 13 janvier dernier, Richard Jacquet maire de Pont de l’Arche a fait part du projet d’installation d’une supérette aux Damps. Ce projet l’indispose et il m’a demandé par courrier d’y renoncer. Les dampsois, eux, réclament une supérette.
Si le commerce ne se porte pas bien à Pont de l’Arche, est ce que j’en suis le responsable ?
C’est en tout cas ce que la municipalité archépontaine tente de faire passer dans l’esprit des habitants du canton.
Mais, posons-nous les vraies questions :
- Ne faut-il pas imputer les problèmes au manque de stationnement en ville ?
- Ne faut-il pas se tourner vers la municipalité de Pont de l’Arche qui depuis plusieurs années n’a rien fait pour conserver certains commerces malgré l’instauration du « droit de préemption sur les baux commerciaux et les fonds de commerce » ?
- Ne faut-il pas se poser la question de savoir pourquoi tous ces logements en ville au détriment d’un peu d’espace, de verdure ?
Demain, parce que Pont de l’Arche a un projet de village d’artisans :
Ø Va-t-on me reprocher de favoriser l’implantation d’activités économiques et des services sur le site de Bosch ?
Ø Va-t-on me reprocher de vouloir recréer des emplois sur ce site?
Ø Va-t-on reprocher à René DUFOUR de gérer la commune des Damps avec la visibilité qui convient et en répondant aux aspirations des Dampsois ?
Ø Va-t-on, sous prétexte de territorialité nous demander de renoncer à tous nos projets?
C’est une étrange conception de la liberté.
Le territoire n’appartient à personne. Nous devons le construire avec cohérence dans l’intérêt de tous les citoyens. Mais, c’est la conception du SCOT, dont M. Jacquet est l’ardent défenseur, qui va imposer aux communes des contraintes dans les domaines de l’urbanisme et du commerce. Nous ne pouvons pas être d’accord.
Le vrai problème est que la municipalité de Pont de l’Arche n’est pas à la hauteur de ses ambitions. Beaucoup de parlottes, beaucoup de communication, beaucoup de festivités. Mais, où sont les créations d’emplois, l’implantation des entreprises, les espaces pour une supérette ? Le temps de la communication et des festivités a vécu. Il est temps de réagir.
Pour masquer cette incapacité à gérer correctement la cité, le seul moyen trouvé vis-à-vis des administrés est de s’en prendre au voisin, le maire des Damps, qui lui, pour sa part, parle moins, communique moins MAIS AGIT dans l’intérêt collectif.